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• 1835; de à et coup♦ Discontinuité de mouvement provoquant des secousses. ⇒ saccade, secousse, soubresaut. « Cet équipage difficile à mener s'avance avec des à-coups, des arrêts » (Loti). Il y a des à-coups dans le moteur. — Loc. adv. PAR À-COUPS : de façon irrégulière, intermittente (cf. Par accès). Travailler par à-coups. « Les choses éclatantes, on ne les fait [...] que par à-coups » (Proust).Synonymes :- saccade- secousseIncident fâcheux, difficulté qui interrompt ou trouble le cours normal...Synonymes :- accident- accroc- ennui- pépin (familier)à-coupn. m. Secousse, discontinuité dans un mouvement. Il y a eu des à-coups au départ du train.|| Par à-coups: sans régularité. Travailler par à-coups.⇒À-COUP, voir COUP.à-coup [aku] n. m.ÉTYM. 1835; de à, et coup.❖1 Discontinuité de mouvement provoquant des secousses. ⇒ Saccade, secousse, soubresaut. || Il y a des à-coups dans le moteur.1 Cet équipage difficile à mener s'avance avec des à-coups, des arrêts, des sauts et des ruades.Loti, Figures et Choses…, V, p. 80.2 Incident désagréable qui interrompt brusquement un processus. ⇒ Accroc (fam.), anicroche, complication, ennui. || Il a mené l'entreprise sans un à-coup. || L'évolution a lieu sans à-coup, sans à-coups.1.1 Le scénario se déroule ensuite d'une façon mécanique, comme une machine bien huilée, bien rodée, chacun connaissant désormais son rôle avec exactitude et pouvant le jouer sans se tromper d'une seconde, sans un à-coup, sans le plus minime faux-pas qui risquerait de surprendre le partenaire.A. Robbe-Grillet, la Maison de rendez-vous, p. 205.1.2 C'est le type même de la maison où, paisibles et médiocres, des gens vieillissent sans à-coups.R. Queneau, le Chiendent, p. 114.1.3 Il arrivera, il en est sûr, mais lentement, sans à-coups.J. Renard, Journal, 1er mars 1890.♦ ☑ Par à-coups : d'une façon irrégulière, intermittente. || Travailler par à-coups. ⇒ Accès (par), intervalles (par).2 Les choses éclatantes, on ne les fait généralement que par à-coups.Proust, À la recherche du temps perdu, t. XI, p. 53.3 Repris le Temps immobile, avec l'impression habituelle (et chaque fois déçue) de m'y mettre enfin sérieusement. Sans doute est-il dans la nature même de ce travail de ne pouvoir être tenté que par à-coups et de loin en loin.Claude Mauriac, le Temps immobile, p. 145.
Encyclopédie Universelle. 2012.